Lomé, 17 septembre 2025.

L’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et ses partenaires toujours engagés pour une gestion durable des ressources en eau du Bassin de la Volta, veulent utiliser le modèle de ressources en eau pour simuler différents scénarios, et utiliser l’outil de planification du système d’Aide à la Décision. Ceci  pour analyser les résultats et informer des discussions sur la planification des ressources en eau.

Les experts issus des 6 pays membres de l’ABV à savoir : le Bénin, le Ghana, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Togo  ayant en partage ce bassin sont en formation à Lomé à cet effet du 16 au 19 septembre 2025. Un atelier régional où les participants vont acquérir une meilleure compréhension du modèle des ressources en eau et de l’outil de planification de l’OAD afin de comparer l’impact des différents scénarios de planification future. Les travaux de cet atelier de quatre jours ont été ouverts par le Secrétaire Général par intérim du ministère de l’eau et de l’assainissement, Monsieur Yawo Ewoenam ZEGUE. Au nom de son ministre de tutelle, il a réitéré l’engagement du Togo sous la haute impulsion du Président du Conseil, Son Excellence Monsieur FAURE ESSOZIMNA GNASSINGBE, qui ne ménage aucun effort pour faire avancer la coopération en matière de gestion des ressources en eau partagées.

« Le Togo, aux côtés de ses pairs, entend continuer de défendre les principes de bonne gouvernance, de coopération, de complémentarité, d’équité, de gestion concertée, de développement durable et d’information qui guident l’action de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) ». a-t-il déclaré.

Un outil stratégique pour une meilleure gestion des ressources en eau au profit des 30 millions d’habitants vivant dans le bassin de la volta

L’objectif principal de l’outil de planification de l’OAD est de permettre aux responsables politiques d’évaluer les scénarios futurs possibles dans le bassin de la Volta afin de soutenir les décisions de planification à long terme. L’outil de planification relie des analyses techniques détaillées, qui sont généralement effectuées par des experts techniques, aux activités de planification du bassin, qui sont  mises en œuvre par des personnes avec un profil moins technique, tels que les responsables politiques.

Les scénarios peuvent inclure les impacts du changement climatique, de nouveaux réservoirs et barrages hydroélectriques, l’expansion des systèmes d’irrigation et la croissance de la population. Ces scénarios sont simulés dans le modèle des ressources en eau et les résultats sont ensuite traités en indicateurs permettant la planification, par exemple les valeurs hydrologiques, environnementales, sociales et économiques.

Un modèle de gestion des ressources en eau pour impacter les populations du bassin

 Cet atelier régional met également l’accent sur la maîtrise des outils de modélisation et de planification indispensables pour anticiper les défis du futur notamment le changement climatique, l’urbanisation croissante, la sécurité énergétique, alimentaire et hydrique, mais aussi la paix et la stabilité régionale. « Le modèle de gestion des ressources en eau servira à la planification et à la prévision des questions d’inondation, de sécheresse et surtout la réalisation d’infrastructures d’eau en tenant compte de l’impact global sur les ressources en eau » a déclaré le directeur exécutif adjoint de l’ABV, Dr Dibi MILLOGO.

Un accompagnement solide des partenaires

Cet atelier intervient dans le cadre du projet REWarD (Inverser les tendances de la  Dégradation des Ecosystèmes et des ressources en eau dans le Bassin de la Volta). Avec le financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le soutien technique du PNUE-DHI, il va bien au-delà  d’une simple formation des experts. « Nous ne nous contentons pas de former des experts ; Nous posons les bases d’une culture commune de gestion intégrée des ressources, fondée sur la science, mais aussi sur la volonté politique des États. Car la donnée n’a de valeur que si elle éclaire des choix responsables et partagés », a poursuivi le Secrétaire Général du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement.