L’accès à l’eau potable est facilité sur l’étendue du territoire, que ce soit en milieu rural, semi-urbain ou urbain. C’est une ressource vitale pour les populations, facteur essentiel de développement durable derrière lequel le Togo court depuis plusieurs années. Au fil du temps, le taux de desserte en eau potable a évolué dans toutes les régions avec une nette évolution des conditions de vie des ménages.
Tout commence par le budget de l’Etat dédié à l’accès des citoyens à l’eau potable, peu importe là où ils se trouvent. A chaque début d’année, le pouvoir exécutif consacre un montant à la cause, voté au parlement et utilisé ensuite pour améliorer le bien-être.
Un budget en hausse pour 2022
Pour l’année 2022 qui s’est écoulée, le gouvernement a prévu dans son budget une somme de plus de 23 milliards de francs pour l’approvisionnement en eau potable. Lorsqu’on compare ce montant à celui de 2021, on peut s’apercevoir qu’il y a une hausse importante.
Ce sont 17 milliards de francs qui ont été alloués au secteur en 2021. Des projets entamés en 2021 ont rendu disponible l’eau pour les Togolais. Ajoutés à ceux lancés en 2022, ils rapprochent encore plus le pays vers son objectif de couverture universelle à l’horizon 2030.
Réalisations
En 2025, le pays veut atteindre un taux de desserte nationale en eau potable de 85%. L’argent réservé à l’eau potable en 2022 a été utilisé pour installer plus de 300 pompes hydrauliques au nord, réaliser 400 forages toujours dans la région septentrionale grâce au Passco, construire 602 postes à énergie solaire sur le territoire.
Le projet BID Uemoa est entré en jeu avec la réalisation de 31 mini adductions d’eau potable dans les régions Savanes, Centrale et Kara, le renforcement de l’hydraulique villageoise dans le pays excepté la région maritime, avec 185 postes d’eau autonomes à pompage solaire.
Toutes ces initiatives entrent dans le Plan national de dotation en eau potable, sans oublier le Plan directeur de l’eau pour le Grand Lomé pour mieux répondre à la demande en eau potable des habitants de la capitale et ses périphéries au cours des 05 prochaines décennies.
Passco, un projet phare au nord
La deuxième phase du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (Passco 2) est financé à 6,5 milliards de francs CFA. Il permettra de construire 400 nouveaux forages à raison de 200 forages par région. Au Togo,le taux de desserte en eau potable est passé de 21% en 2005 à 69% en 2019.
Eau potable : des ambitions traduites par des faits au Togo
Le Togo attache du prix à l’accès à l’eau potable dans toutes les habitations. Des réalisations ont réduit le gap en termes de demande et de disponibilité de l’eau dans les régions du pays. D’autres ambitions gouvernementales évoluent progressivement pour devenir des faits. Etat des lieux de l’accès à l’eau potable au Togo.
Entre 2013 et 2017, le taux de desserte en eau potable est passé de 42% à 57,2%, soit une amélioration de 15 points de pourcentage. Cette progression est la résultante des interventions faites ici et là. Ce sont entre autres les projets d’hydraulique villageoise et d’aménagement urbain, les Programmes d’appui aux populations vulnérables et d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural.
De l’eau dans les villages
Dans le cadre des projets sus-évoqués, plus de 5 000 forages équipés de pompes à motricité humaine ont été réalisés en milieu rural sur le territoire, ce qui a fait passer le nombre total de forages à 11 600 en 2019. En outre, 3 200 forages en panne ont été réhabilités. Par conséquent, le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural a bondi de 21% en 2005 à 69% en 2019.
Les milieux urbains et semi-urbains
En milieu semi-urbain, une progression de 26% a été relevée. Le taux d’accès à l’eau potable est passé de 23% en 2005 à 49% en 2019. En 2020, le taux de desserte dans ce milieu est monté à 50%. 221 mini adductions ont été réalisées dans la région maritime et celle des Plateaux.
Le nombre d’agences de la Société togolaise des eaux (TDE) dans les villes est passé de 23 à plus de 53. Par ailleurs, le coût du branchement simple au réseau d’eau potable a diminué en milieu urbain. Il est passé de 100 000 à 75 000 francs CFA. En 2020, on estimait le taux de desserte en milieu urbain à 58% et le nombre de forages à motricité humaine réalisés à 10 007.
Défis à relever
En dépit de toutes ces réformes qui ont engendré des avancées considérables, le Togo sait qu’il existe encore des défis avant que l’eau ne soit plus une denrée rare dans certaines localités, surtout septentrionales. Conformément à la feuille de route du gouvernement, le Togo s’active pour atteindre une couverture de 77% à 85% dans la région de la Kara et de 67% à 72% dans la région des Savanes d’ici 2025. Justement, une enveloppe de 23 milliards de francs CFA est prévue par l’Etat pour l’approvisionnement en eau potable en 2022.
Accès à l’eau potable : les stratégies innovantes ne manquent pas au Togo
Le Togo a fait de l’accès à l’eau potable son leitmotiv dans le processus de développement durable en marche. De plus en plus de localités boivent de l’eau saine sur l’étendue du territoire. C’est une retombée positive des efforts gouvernementaux qui pondent des initiatives sociales innovatrices et porteuses de résultats.
L’ambition ultime au Togo est de vraiment arriver à une couverture universelle en eau potable d’ici l’an 2030. Aujourd’hui, le taux de desserte en eau potable est de 68% en milieu rural et 58% en milieu urbain. En 2010, il était de 34%.
Une plateforme de mobilisation des ressources
Le Togo peut déjà compter sur une stratégie nationale d’accès et d’exploitation du service public d’eau potable qui prouve sa valeur. Outre celle-ci, les pouvoirs publics ont trouvé l’idée de créer une plateforme dédiée à la mobilisation des ressources pour le financement des projets prioritaires structurants en matière d’accès à l’eau potable.
Un outil avantageux
Que ce soit à court, moyen ou long terme, la plateforme facilitera le financement des projets d’investissements à grand impact, comme le souhaite la feuille de route gouvernementale Togo 2025 en termes d’accès universel des populations à l’eau potable et à l’assainissement.
C’est une initiative pour trouver davantage de ressources pour l’opérationnalisation des plans directeurs d’approvisionnement en eau potable dans le Grand Lomé ainsi que dans d’autres villes secondaires du pays. Les investissements sont chiffrés à 270 milliards de francs CFA d’ici 2025, 600 milliards à l’horizon 2030 et 1 433 milliards d’ici 2050.
Des milliards dédiés chaque année au secteur
En 2022, ce sont plus de 23 milliards de francs CFA qui ont été réservés par le gouvernement dans le budget pour l’approvisionnement en eau potable. Une année plus tôt, 17 milliards de francs avaient été alloués au secteur de l’eau potable.
Pour la nouvelle année 2023 dont le budget a encore une forte teneur sociale, les projets d’eau et d’assainissement vont être boostés. Cela inclut la mise à disposition des pompes hydrauliques, la réalisation des forages, la construction des latrines publiques, la mise en place des postes à énergie solaire, les réformes facilitatrices de branchements TdE, etc.
L’eau potable est de plus en plus disponible au Togo
Le pays ne cesse d’intervenir dans le secteur de l’eau potable. De grands chantiers sont ouverts pour apporter de la satisfaction aux populations, surtout celles qui sont installées dans les zones éloignées de la capitale.
Grâce à des investissements de taille, le pays peut compter sur des projets pour apporter de l’eau. Surtout, le Projet eau et assainissement au Togo (Peat) divisé en 02 phases.
Les réalisations pour le compte de la première phase du projet ont coûté à l’exécutif togolais 05 milliards et 212 millions de francs CFA. Elle a pris fin depuis août 2021. Quant à la deuxième, un montant de 25 milliards de francs a été mis sur la table.
Beaucoup d’argent investi
Actuellement, de grands projets structurants sont en cours d’exécution. Le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise table sur un volume d’investissement de 90 milliards de francs CFA. Il prend en compte la phase 2 du projet AEP et le Passco 3…
Ce dernier consiste à la réalisation de 950 forages dont 500 dans la région des Savanes et 450 dans la région de la Kara. Bien avant, la première phase du projet avait permis de réaliser 354 forages équipés de pompes à motricité humaine dans la région des Savanes.
Après, la seconde a contribué à la réalisation de 400 nouveaux forages équipés de pompes à motricité humaine dont 200 dans la région des Savanes et 200 dans la région de la Kara. Lancée pour une durée de 20 mois, la phase 2 du projet AEP prendra fin d’ici le 23 février 2023. Son objectif est d’étendre le réseau d’eau aux quartiers éloignés de la ville de Lomé.
Le Togo a par ailleurs intégré d’autres chantiers au Plan d’urgence dans la région des Savanes. Les populations vulnérables installées dans la partie septentrionale du pays bénéficient de 75 forages en cours de construction dans près de 30 localités.
Répartition des objectifs
D’autres chantiers débuteront en 2023. Ils vont nécessiter un investissement d’une soixantaine de milliards de francs CFA. Le Togo entend bien tout mettre en œuvre pour faire de ses ambitions une réalité.
D’ici 2025 comme taux de couverture, l’exécutif compte atteindre la barre des 85% au plan national, 95% en milieu rural, 85% en milieu semi urbain, 75% en milieu urbain et 80% dans le Grand Lomé.
Le Togo a tout prévu pour que l’eau ne manque pas aux populations
En 2021, les données fournies par le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise faisaient état d’un taux de desserte en eau potable de 61,5% au niveau national, dont 60,25% en milieu urbain, 52,88% en milieu semi-urbain et 69,49% en milieu rural.
Le pays entend évoluer grâce entre autres dispositifs, à la stratégie d’approvisionnement en eau potable pour offrir un accès généralisé à l’eau potable à l’ensemble de la population et le Plan directeur du Grand Lomé. L’ambition est d’atteindre 100% de desserte en eau potable dans l’ensemble du pays à l’horizon 2030.
Des progrès considérables
Pour 2022, le secteur de l’eau potable a eu droit à une dotation budgétaire de 23 milliards de francs CFA selon la loi de finances, exercice 2022. Parmi les actions phares, la phase 2 du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (Passco) a visé l’installation de plus de 400 pompes hydrauliques dans le nord du pays.
Démarré depuis février 2021 avec un coût total de 6,58 milliards de francs CFA, le Passco 2 procèdera également à la réhabilitation de 200 anciens forages dans les deux régions. Les activités connaissent une évolution satisfaisante avec 185 forages en cours de construction dans la région des Savanes. Plus de 1 000 forages seront comptés in fine pour le Passco 1 et 2.
Un avenir encore meilleur
Les coûts de mise en œuvre de la stratégie d’accès à l’eau potable au Togo 2021-2030 et du Plan directeur du Grand Lomé pour la période 2023-2050 sont respectivement estimés à 677 milliards et 1 433 milliards de francs CFA. Et c’est désormais vers la mobilisation des ressources que le gouvernement togolais oriente ses efforts, en comptant à la fois sur les capacités du pays et sur les différents partenaires.
Des stratégies attirantes
A cet effet, au cours de la table ronde sur l’eau et l’assainissement tenue les 1er et 02 décembre 2022 à Lomé, l’Etat a su notamment obtenir la confiance des partenaires économiques pour des promesses de financement.
Elles sont évaluées à hauteur de 157 milliards de francs CFA (plus de 232 millions d’euros). De quoi contribuer à se rapprocher des grandes ambitions du gouvernement et à combler les attentes des populations.
Eau potable : le Passco entre dans sa troisième phase pour le bien-être des populations
Le Togo veut que l’eau potable coule à flots sur le territoire. C’est pourquoi le chef de l’Etat n’hésite pas à engager le gouvernement à trouver les moyens nécessaires pour faire boire à tous et toutes une eau saine. Le Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (Passco) fait partie des initiatives porteuses de résultats dans les zones susmentionnées.
Des milliards de francs CFA sont dépensés pour garantir la ressource vitale sur le territoire. En 2021 par exemple, 17 milliards de francs ont été dédiés au secteur de l’eau potable dans le budget de l’Etat. L’année suivante, c’est une somme de plus de 23 milliards de francs qui a été prévue pour l’approvisionnement en eau potable.
Place au Passco 3
Le projet fait partie des mécanismes qui rapprochent le pays vers la couverture universelle. En décembre 2022, le Togo et l’Agence française de développement (AFD) ont signé une convention de financement du Passco qui équivaut à 6,5 milliards de francs CFA.
Comme les deux (02) premières phases, le Passco 3 va apporter du tonus nécessaire pour atteindre les objectifs du gouvernement qui est de renforcer les infrastructures de base dans les régions des Savanes et de la Kara, de protéger les populations contre l’extrémisme violent. L’initiative trouve place dans le Programme d’urgence pour la région des Savanes.
Réalisations
Le Passco 1 et 2 a permis de mettre en place près de 500 ouvrages d’eau, favorisant l’accès à l’eau potable à plus de 70 000 habitants dont plus de 25 000 écoliers. Ce projet de lutte contre la soif et l’absentéisme scolaire améliore sensiblement les conditions de vie et d’hygiène des populations en facilitant leur l’accès à l’eau potable ainsi qu’à l’assainissement.
Le Passco 2 a redonné du sourire
La deuxième phase du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (Passco 2) a été financée à 6,5 milliards de francs.
Des travaux de forage ont démarré dans plusieurs villes en février 2021 pour réaliser in fine 400 forages, réhabiliter 200 anciens forages, construire 200 latrines modernes et faire passer le nombre de forages à 1 000. Pas moins de 300 000 personnes sont ciblées par le Passco 2.
Le Plan directeur du Grand Lomé, un outil d’accès universel à l’eau potable
Le Togo ne veut pas que ses populations manquent d’une eau saine facilement accessible. Plusieurs initiatives sont déroulées pour rendre disponible l’eau potable dans les régions et dans chaque zone du territoire. Ces deux dernières décennies, le taux de desserte en eau potable progresse. Il le sera davantage avec le Plan directeur d’approvisionnement en eau potable du Grand Lomé.
Le Plan a été présenté pour la première fois en Conseil des ministres le 22 septembre 2021 par le ministre de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise. Il va remplacer celui qui date de 1991 devenu obsolète et inadapté à la politique nationale d’alimentation en eau potable.
Il va sensiblement contribuer à la planification à court, moyen et long terme des investissements en infrastructures de production d’eau.
Un grand investissement annoncé
Son exécution couvre la période 2023-2050. L’objectif est de restructurer le réseau actuel et son équipement en nouvelles infrastructures. Les coûts nécessaires sont estimés à 600 milliards de francs CFA à l’horizon 2030 et 1 400 milliards de francs en 2050.
C’est une réponse face à la croissance de la population du Grand Lomé, avec plus de 1,8 million d’habitants répartis dans 13 communes selon le gouvernement en 2021. Les 1er et 02 décembre 2022, une table ronde pour la mobilisation des ressources de financement de la stratégie nationale d’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement est prévue.
Les projets d’eau connaissent du succès
L’ambition gouvernementale est de relever le taux de desserte en eau potable à plus de 80% au cours des prochaines années. Environ 6,5 milliards de francs CFA ont été accordés pour la seconde phase du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural dans les régions des Savanes et de la Kara (Passco 2).
Il porte l’objectif de réalisation de 400 nouveaux forages à motricité humaine, la réhabilitation de 200 forages existants, la construction de 200 latrines communautaires. La première phase du Passco a elle bénéficié à près de 70 000 personnes dont 25 000 écoliers. Elle a permis de construire et réhabiliter près de 500 forages et 100 latrines.